Intervention de Jean-Paul Emorine

Réunion du 10 juin 2010 à 14h30
Réseaux consulaires — Vote sur l'ensemble

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine, président de la commission de l'économie :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, même si l’heure est un peu tardive, l’examen de ce texte s’est finalement déroulé dans de bonnes conditions.

Après le projet de loi relatif à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales, le projet de loi relatif au Grand Paris et le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, le présent texte m’a conduit de nouveau à être au banc des commissions.

À cette occasion, j’ai beaucoup entendu parler de la commission des finances et je voudrais rassurer nos collègues membres de celle-ci : au sein de la commission de l’économie, nous avons quand même une certaine connaissance de la pratique de l’activité économique, les enjeux étant souvent financiers.

Je n’ai cependant pas pris ombrage de la déclaration du président Arthuis. Il est toujours facile de faire une grande déclaration… Les autres commissions du Sénat travaillent. §

Je tiens à le souligner, nous avons travaillé en toute sérénité au sein de la commission de l’économie. Je me réjouis de l’ambiance des travaux de cette commission que je préside depuis six ans. Il est certain que nous avions des approches différentes sur cette réforme des chambres consulaires, qu’il s’agisse des chambres de commerce et d’industrie ou des chambres de métiers et de l’artisanat, chacun interprétant l’avis des présidents desdites chambres.

Nous aboutissons à un texte intéressant. Nous sommes cependant encore au stade de la première lecture ; doivent encore avoir lieu une deuxième lecture dans chacune des assemblées et, enfin, la commission mixte paritaire. J’ose espérer que nous ne reviendrons pas sur tous les sujets en deuxième lecture. Nous serons cependant présents pour améliorer ce texte et pour continuer à engager notre pays dans la voie des réformes.

En l’occurrence, il s’agit des chambres consulaires. Je partage tout à fait l’analyse du président du groupe UMP, Gérard Longuet, sur ce point : nous devons avoir une vision régionale qui puisse se décliner dans la proximité.

Certes, nos avis ont parfois été divergents, mais, comme je le dis souvent en commission, c’est une richesse de penser différemment. À quoi servirait-il de débattre dans un hémicycle si tout le monde avait la même opinion ? Chacune et chacun d’entre nous a apporté sa pierre à l’édifice, élus de la majorité comme élus de l’opposition. Que l’on soit radical ou au centre, nous l’avons constaté, on peut faire évoluer les textes.

Je tiens à vous remercier personnellement, monsieur le secrétaire d’État, ainsi que vos collaborateurs.

Je remercie également Gérard Cornu et le rapporteur pour avis Éric Doligé ; en commission, les amendements de la commission des finances ont en effet été repris intégralement par la commission de l’économie.

Merci aussi à l’ensemble de nos collaborateurs, pour le travail qu’ils ont accompli dans la préparation de ce texte.

Aujourd’hui, monsieur le secrétaire d’État, nous essayons de faire avancer notre pays, de lui donner une autre image en ce qui concerne nos chambres consulaires.

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