Comme nous l’avons dit, répété et assumé, nous disposons d’éléments tangibles, structurels, qui traduisent une tendance.
Répondant en début de semaine sur un sujet dont nous avions déjà débattu à l’occasion de l’examen du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014, j’avais effectivement souligné le décalage – M. Marini, le rapporteur général de la commission des finances avait aussi évoqué ce point – entre les analyses effectuées par les prévisionnistes et la réalité : presque la moitié pour la croissance et près d’un point pour l’évolution des déficits !
Cela me rappelle une anecdote. Voilà quelques jours, pendant l’examen de la première partie du projet de loi de finances à l’Assemblée nationale, un député très talentueux a, d’une voix de stentor, pastiché Pierre Dac : « On a inventé les prévisionnistes pour que les météorologues et les cartomanciennes se sentent moins seuls. »