J'en reviens donc, mes chers collègues, au principe de précaution.
A ce stade de l'année 2004, où l'on s'apprête à examiner le collectif budgétaire pour 2004 et où l'on est sur le point de voter le projet de loi de finances pour 2005, je voudrais insister sur un point qui a déjà été évoqué lors de la discussion générale.
Monsieur le ministre, vous le savez comme nous, un taux de croissance ne se décrète pas, pas plus qu'un taux de chômage. Il est donc nécessaire de bien distinguer, d'une part, les éléments psychologiques que l'on peut utilement manier et, d'autre part, les instruments techniques de prévision budgétaire et économique.
En d'autres termes, ce serait vraiment une erreur que de confondre une prévision de croissance avec une annonce, ou de confondre la technique de préparation du budget avec...