A la faveur d'un amendement adopté par la majorité de notre assemblée, un nouveau « grignotage » de cet impôt a été effectué, mais il est bien loin de répondre aux attentes exprimées à de nombreuses reprises, depuis plusieurs années, par nos collègues de l'UMP et de l'Union centriste.
Si je parle de « nouveau grignotage », c'est parce que l'ISF est régulièrement amputé par petites touches. Rappelons-nous la loi pour l'initiative économique ! Certes, MM. Chirac, Raffarin et Sarkozy ne sont pas opposés, sur le fond, à la suppression de l'ISF. Mais, pour chacun d'entre eux, c'est le calcul électoral en vue de la prochaine élection présidentielle qui l'emporte sur les convictions profondes.