Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 1er juin 2010 à 14h30
Dialogue social dans la fonction publique — Article 30

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre :

Certes, mais le stress au travail est une problématique beaucoup plus vaste.

Face à ces questions, il est très difficile de ne pas avoir plusieurs types de réponses, dont une réponse individualisée.

D’abord, vous en conviendrez, les quelque 400 000 infirmiers de la fonction publique hospitalière connaissent les uns les autres des conditions de travail extrêmement différentes. On sait, par exemple, qu’ils ne sont plus actuellement, et de loin, les premiers sollicités pour porter les charges lourdes – il s’agit, je le rappelle au passage, de malades –, cette tâche étant accomplie par les aides-soignants. À cet égard, la pénibilité évolue à l’hôpital.

De la même façon, hormis ceux qui travaillent dans certains services de maladies infectieuses – encore est-il tout à fait possible de s’en protéger ! –, les infirmiers sont aujourd'hui moins exposés aux agents toxiques.

Quant au travail de nuit, ce dernier est très souvent lié à notion de pénibilité, ainsi d’ailleurs que vous l’avez fait dans vos déclarations.

Or, je tiens à le dire, c’est un temps de travail choisi dans la quasi-totalité des cas.

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