Le dogme des grands équilibres et de la réduction du déficit public s'accommode mal de la réalité, des exigences des « usagers » de l'école, c'est-à-dire la grande majorité de la population.
C'est pourquoi, quoi que vous fassiez, monsieur le ministre, les habitants de notre pays sont toujours solidaires des mouvements sociaux dans l'éducation nationale, qu'ils concernent les enseignants ou les lycéens.
Le budget de l'éducation nationale semble très important. Mais comment ne pas rappeler qu'il s'agit du coeur de notre société ? Est-il acceptable que moins de 4 % du PIB soit consacré à cet enjeu fondamental qu'est l'avenir de nos enfants ?
Dans une perspective de transformation sociale, nous estimons que ce chiffre devrait être porté, en cinq ans, à 7 %, soit une augmentation de 43 milliards d'euros par rapport au niveau actuel du PIB.