Cet amendement tend à inscrire dans le code de l'éducation que l'orientation constitue « l'outil de la réussite des projets individuels ».
Cette précision est loin d'être anodine au regard de la dérive enregistrée dans le processus d'orientation à l'intérieur du système scolaire français.
Aujourd'hui, malheureusement, comme cela a été souligné hier à de nombreuses reprises lors de la discussion générale, l'orientation se fait trop souvent par défaut. Elle ne représente plus l'aboutissement d'un projet personnel de l'élève ; elle ne reflète aucunement son choix ; elle sanctionne l'échec scolaire ; si l'on n'y prête garde, elle pourrait même devenir peu à peu synonyme de sanction.
Pour contrer les effets pervers de l'orientation actuelle, nous souhaitons rappeler que son but premier est d'aider tous les élèves, et pas seulement ceux qui sont en situation d'échec, à choisir en connaissance de cause et à réunir les conditions de la réussite scolaire.