Je propose pour ma part une rédaction moins complète que celle qui vient d'être exposée par M. Bodin et avec laquelle je suis tout à fait en accord. Elle porte sur un point particulier.
On a trop tendance, depuis quelque temps, à considérer que, au fond, à l'école, les parents valent les enseignants, que les uns et les autres ont le même pouvoir. Ce n'est pas vrai.
C'est la raison pour laquelle, afin que les choses soient claires, je propose d'écrire « sous l'autorité des enseignants »- le mot autorité paraît nécessaire - et « sans que les parents puissent lui faire obstacle ». Les parents peuvent donner leur avis, mais il n'est pas nécessaire qu'ils ameutent toute la communauté scolaire pour faire part de leur désaccord. A un moment, quelqu'un doit commander et décider.
Par ailleurs, l'école est obligatoire. Je souhaiterais donc que le texte précise bien que les enfants sont obligés de travailler et qu'ils ne doivent pas « bayer aux corneilles ». C'est pourquoi j'écris : « la formation scolaire oblige chaque élève à réaliser le travail nécessaire pour acquérir les connaissances qui lui permettront d'être un bon citoyen », formulation de Jules Ferry, « et d'avoir toutes ses chances dans la vie active ».
Cet amendement pourrait à la limite être un sous-amendement à l'amendement n° 269, en le complétant par un troisième alinéa. J'en reste là pour l'instant.