Toutefois, je tiens à dire que la salle Pleyel n’est pas menacée. Comme cela a été souligné à maintes reprises, le bail est de cinquante ans. Acquérir la salle Pleyel dès aujourd'hui ou ultérieurement, dans le cadre de l’examen normal du projet de loi de finances et du budget du ministère de la culture et de la communication, ne changera pas fondamentalement les choses. Je ne pense pas que cela ait un effet sur le marché de l’immobilier !
Je maintiens que, du fait des conditions dans lesquelles elle nous est proposée, cette acquisition s’écarte de l’orthodoxie comptable et budgétaire. En effet, à les écouter, certains de nos collègues sont, en règle générale, beaucoup plus vigilants pour certaines autres dépenses.
Très franchement, je suis consternée.
Comme mon collègue Jean-Pierre Fourcade l’a excellemment indiqué, on a eu récemment un arbitrage douteux, et l’on nous parle aujourd'hui d’une vente pour des raisons familiales dont le Parlement n’a pas vraiment à connaître.
Sans fausse pudeur, je préfère me faire battre sur cet amendement plutôt que de le retirer !