Mme la ministre chargée de l’écologie, au lendemain d’un déplacement en Lozère, a réuni le comité sécheresse et apporté un certain nombre de réponses.
Le ministre de l’agriculture s’est particulièrement mobilisé, tant à Paris, avec l’ensemble des professionnels, qu’à l’échelon européen. Un certain nombre d’annonces ont été faites.
Les agriculteurs eux-mêmes ont établi des solidarités. En Lozère, par exemple, les éleveurs de montagne sont allés chercher de la paille dans les départements du Sud.
À ma grande satisfaction, vous avez indiqué à l’instant, monsieur le Premier ministre, que la solidarité nationale jouerait, pour un montant de l’ordre de 1 milliard d’euros, selon diverses modalités.
Il est en effet indispensable de lever les blocages, notamment financiers, que subissent les agriculteurs. Ainsi, les éleveurs, déjà étouffés par leurs emprunts, ne peuvent ni nourrir leurs animaux ni décapitaliser, les abattoirs et le négoce étant engorgés. Il faut leur permettre de passer ce cap.
Pouvez-vous, monsieur le Premier ministre, confirmer les propos que vous avez tenus ?
Par ailleurs, quelles leçons peut-on tirer, pour demain, de cette crise ? Je pense, par exemple, à la constitution de réserves collinaires, à la mise en œuvre de nouvelles modalités d’irrigation, au développement de productions plus économes en eau. Quelles voies le Gouvernement explore-t-il pour assurer l’avenir de l’agriculture, question qui relève de l’intérêt public ?