Sur les bases actuelles, l’indemnisation des producteurs passe ainsi de 30 % à 70 % du préjudice subi. C’est là une belle avancée, mais nous devons rester vigilants, car la crise n’est pas terminée ; la consommation n’a pas encore repris. Nous demandons que les producteurs soient indemnisés décemment jusqu’au terme de la crise, car ils ne sont responsables de rien dans cette affaire.
Il est également indispensable de rassurer les consommateurs sur la qualité sanitaire des légumes français. En association avec les opérateurs, le Gouvernement prépare un plan de communication à court terme. Les premières actions médiatiques seront lancées dès ce week-end.
Enfin, il faudra tirer tous les enseignements de cette crise, pour améliorer le système sanitaire européen, l’efficacité de la détection. Il importe de mener des enquêtes sur l’origine des contaminations, de vérifier les procédures de circulation des informations, de renforcer les coopérations entre les États membres et, surtout, d’assurer une meilleure coordination des différents dispositifs de contrôle, car une telle coordination a manqué au cours de cette crise.