À quatre ans de l’échéance de 2015, à laquelle la cité devrait être accessible à tous, quel que soit le type de handicap, nos concitoyens handicapés sont inquiets : leur droit à l’exercice d’une citoyenneté pleine et entière – oserai-je dire normale ? – est trop souvent bafoué.
Pour autant, les choses avancent, puisque nous débattrons bientôt dans cet hémicycle de la proposition de loi de mon collègue Paul Blanc, tendant à améliorer le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées et portant diverses dispositions relatives à la politique du handicap.
Le Président de la République a réaffirmé hier son engagement de mettre tout en œuvre en faveur de l’intégration des personnes handicapées à la vie de la cité. Cela doit en effet rester notre objectif. Il y va de l’intérêt général, du mieux vivre ensemble, de l’ouverture de notre société à la différence, à l’autre.
Madame la secrétaire d’État, vous connaissez mon attachement au principe de conception universelle. Pouvez-vous nous faire part des orientations volontaristes que le Gouvernement entend donner à sa politique du handicap ? Il s’agit là d’un véritable enjeu de société, qui mérite toute notre attention.