Ce débat est récurrent et, chaque année, j’obtiens, avec un certain nombre de mes collègues, dont Catherine Procaccia, élue comme moi du Val-de-Marne, la même réponse.
Certes, les fonds de péréquation existent et les communes riveraines perçoivent une indemnisation ; mais les sommes versées ne sont malheureusement en rien proportionnées aux contraintes que les communes supportent. Je pense, notamment, au plan d’exposition aux bruits et aux obligations insupportables en termes d’urbanisme.
C’est pourquoi – j’espère que M. le ministre ou M. le rapporteur n’y verront pas malice – je maintiens mon sous-amendement. Je souhaite simplement montrer que le Sénat n’est pas sourd au combat des villes riveraines des aéroports, qui supportent trop de contraintes et n’obtiennent pas suffisamment les réponses qu’elles sont en droit d’attendre.