Madame la secrétaire d’État, vous affirmez que rien n’est arrêté, mais le maintien de services décentralisés au plus près du terrain et des problèmes se heurte à la politique d’économie des moyens publics mise en œuvre par le Gouvernement. Dans ces conditions, je ne sais pas ce que l’on peut espérer de concret !
On ne peut qu’approuver le maintien et l’amélioration des services que vous avez évoqués, à condition qu’ils disposent de moyens suffisants pour agir. Certes, le Président de la République et le Gouvernement se font fort de promouvoir l’égalité, mais, en tant que membre de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes, je peux vous affirmer que les résultats obtenus en la matière sont loin d’être excellents.
En effet, la situation n’est pas satisfaisante et les progrès demeurent insuffisants, qu’il s’agisse de l’accès des femmes aux mandats électifs ou aux postes de responsabilité dans le domaine économique, de l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes ou encore des violences envers les femmes, problème sur lequel le gouvernement précédent, de même couleur politique que l’actuel, avait pourtant mis l’accent.
Il est donc nécessaire, j’y insiste, de renforcer les services qui travaillent sur le terrain. De même, il importe qu’un ministre soit explicitement chargé de ces questions.
Nous verrons très prochainement si les faits correspondent aux annonces, madame la secrétaire d’État.