Monsieur le sénateur Biwer, Mme Michèle Alliot-Marie m’a demandé de vous présenter sa réponse.
Comme vous le savez, le décret n° 95-260 du 8 mars 1995 relatif à la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité a fixé les règles de fonctionnement des commissions de sécurité. Celles-ci peuvent s’adapter aux spécificités locales propres à chaque département.
Ainsi, dans la Meuse, la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur et la sous-commission départementale pour l’accessibilité des personnes handicapées se réunissent ensemble. En 2007, quinze sessions se sont tenues pour examiner 263 dossiers.
Le préfet peut en outre décider que, régulièrement ou ponctuellement, une séance de la sous-commission départementale puisse se tenir en sous-préfecture – c’est donc d’ores et déjà une possibilité offerte – ou dans tout autre lieu adapté plus proche des élus locaux concernés par les affaires inscrites à l’ordre du jour.
Cette possibilité de bon sens induit évidemment des contraintes qui sont parfois lourdes, notamment en matière de secrétariat des commissions. Elles devront être résolues en concertation avec l’ensemble des services concernés.
Un arrêté préfectoral du 18 décembre 2006 relatif à la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité précise que les maires ont l’obligation d’assister à la réunion ou de s’y faire représenter uniquement dans le cadre de l’examen d’un dossier d’établissement recevant du public de première catégorie. Pour les autres établissements, les maires ont la possibilité soit d’être présents, soit d’être représentés par un adjoint ou un conseiller municipal, soit de ne pas assister à la réunion et, dans ce cas, de donner leur avis écrit et motivé sur le dossier intéressant leur commune. Cela étant, j’ai bien entendu que la réunion de la commission ne permettait pas d’échanges.
Je vous invite, monsieur le sénateur, à prendre contact avec la préfecture du département de la Meuse. La réglementation actuelle permet, à mon sens, de répondre à vos attentes. Du dialogue entre le préfet et vous-même naîtra une solution qui sera, je l’espère, celle du bon sens.