Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 18 décembre 2006 à 15h00
Loi de finances rectificative pour 2006 — Articles additionnels avant l'article 18, amendement 166

Jean-François Copé, ministre délégué :

... il a estimé avoir tellement donné dans le grotesque cet après-midi qu'il a préféré s'arrêter là. Bref, il n'a pas osé. Vous, vous l'avez fait.

Cela n'enlève rien au fait qu'en ce qui me concerne j'y suis tout aussi opposé que d'habitude. Je dois relever qu'Alain Lambert, avec la même constance, avait exprimé les mêmes réserves : c'était, je crois, la sagesse.

Ensuite, avec l'amendement n° 166, l'autre grand classique, vous nous avez fait le numéro habituel sur l'imposition des bénéfices des sociétés pétrolières. Philippe Marini, qui est un homme extrêmement courtois, très bien élevé par ses parents, évoquait une légère démagogie... Excusez-moi, mais la démagogie est ici totale !

Nous avons pourtant beaucoup travaillé sur cette question, notamment à travers la mise en place du nouveau carburant E85, dossier sur lequel mon collègue et ami Thierry Breton s'est beaucoup engagé et a avancé, je crois, des arguments très forts : j'aurais préféré que vous embrayiez là-dessus. Eh bien non ! Vous nous en avez remis une couche avec la surtaxe sur les compagnies pétrolières. Quand on est socialiste et français, on ne se refait pas !

Enfin, l'amendement n° 168 est relatif à l'unification de l'ensemble des crédits d'impôt. L'idée est assez séduisante, mais je n'en vois pas l'intérêt, sinon de mettre un peu d'ordre dans le système.

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