Monsieur le secrétaire d'État, je vous remercie des précisions que vous venez de m’apporter.
Bien évidemment, les chasseurs, dont je suis, admettent les données scientifiques fournies par des experts. Mais ils souhaitent par ailleurs avoir connaissance des bilans établis et, surtout, que le dialogue entre les différentes parties concernées soit très riche.
Une nouvelle interrogation se fait jour, à l’heure actuelle, en raison des conditions climatiques exceptionnelles. Il résulte de la sécheresse une évolution plus rapide de la flore qu’en temps normal – j’en veux pour preuve le début des moissons depuis une huitaine de jours dans le nord de la France, soit une avance de plus de quinze jours –, situation qui a des répercussions sur la faune. Il doit donc être tenu compte de ces conditions climatiques, s’agissant de la chasse.