Madame la secrétaire d’État, je vous remercie de votre réponse.
Je tiens à le dire, à la détresse individuelle des agriculteurs s’ajoute une détresse plus collective du milieu rural, milieu rural qui voit aujourd’hui disparaître ses services publics, notamment La Poste.
Or, vous savez combien était important le passage du facteur, puisque ce dernier était quasiment la seule personne extérieure que l’agriculteur voyait dans la journée ! Aujourd’hui, ce passage se résume à quelques secondes… La situation actuelle pose une vraie difficulté.
La conjonction de cette détresse individuelle, de ce sentiment d’abandon en milieu rural et de cette détresse collective devrait appeler, à l’avenir, au-delà des clivages partisans, à une mobilisation nationale.