Madame la ministre, je vous remercie de vos propos, même si je considère que ma question appelait une réponse plus précise. Au demeurant, je ne suis pas surprise par ce que vous venez de dire, puisque M. Xavier Bertrand lui-même, voulant sans doute montrer qu’il se préoccupe activement du problème, a déclaré le 17 mai dernier : « La place qu’occupe cette discipline dans l’offre de soins apportée aux femmes est parfaitement reconnue et la diminution prévisible des spécialistes en gynécologie médicale peut effectivement paraître préoccupante. »
Néanmoins, la réalité est là, et je ne suis pas sûre de bien comprendre la logique du Gouvernement. Au fond, un certain nombre d’obstétriciens deviennent gynécologues médicaux et il n’est pas exclu que des sages-femmes suivent la même voie, alors même qu’il s’agit de spécialités différentes, qui correspondent à des exercices différents de la médecine ! Ce que les principaux intéressés réclament, c’est précisément qu’il y ait au moins 60 nouveaux gynécologues médicaux formés chaque année et aptes à exercer.