L’amendement que je vous propose d’adopter vise à plafonner les écarts de rémunération au sein des entreprises ayant une participation publique dans leur capital, afin de revaloriser les salaires les plus faibles.
Vous proposez la mise en place d’une prime de partage de la valeur ajoutée. L’intention est louable, mais je crains qu’il ne s’agisse d’un leurre.
Cette prime devait être de 1 000 euros au moins et était censée bénéficier à 8 millions de salariés. Nous savons aujourd’hui ce qu’il en est : le montant de la prime n’excédera pas 700 euros et elle ne concernera qu’environ 3 millions de salariés.
Si l’objectif recherché est bien la répartition du partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise, pourquoi, dans ce cas, ne pas plafonner les écarts de rémunération ? C’est certainement la meilleure solution, la plus juste et la plus équitable.
Contrairement à la prime proposée par le Gouvernement, la diminution des écarts entre les rémunérations est bien un élément d’augmentation des salaires les plus bas, qui permet durablement un meilleur partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise.
Cet amendement, identique à celui de nos collègues socialistes, a déjà été fort bien défendu.