Les sénateurs du groupe CRC-SPG voteront l’amendement n° 22 rectifié.
J’ai eu dernièrement l’occasion de participer à l’assemblée générale d’une section de l’Aide à domicile en milieu rural, l’ADMR. Les familles poussent un cri d’alarme, tandis que les associations prestataires éprouvent de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts et à équilibrer leur budget. Nous devons y être attentifs, alors que l’on se plaît à souligner que le secteur de l’aide à la personne représenterait un gisement de 200 000 emplois. Comme je l’ai indiqué tout à l'heure, la suppression des exonérations de cotisations sociales dans le secteur des services à la personne créera des difficultés pour au moins 54 000 personnes, qui devront renoncer à une aide dont elles ont pourtant besoin. Il faut tenir compte de cette réalité, d’autant qu’il est souvent très difficile de trouver des places en établissements d’accueil, notamment en milieu rural. De ce fait, des personnes très âgées ou très handicapées doivent pouvoir être maintenues le plus longtemps possible à leur domicile, ce qui est inenvisageable sans l’intervention des associations prestataires. La famille ne peut assurer seule, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une présence auprès d’un de ses membres bousculé par la vie.
Nous reviendrons sur ce sujet lors de l’examen du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale.