Je voudrais donc que, sur ces questions, nous fassions preuve de lucidité et de pragmatisme.
Persister à taxer ceux qui produisent chez nous, c'est prendre le risque de programmer la délocalisation d'un nombre croissant d'activités. Ce qui prime, c'est l'emploi, c'est le retour à la croissance. Notre fiscalité, nos prélèvements obligatoires sont-ils compatibles avec le retour à l'emploi et à la croissance ? J'affirme que, si nous maintenons notre système en l'état, nous risquons d'aller dans le mur, mes chers collègues :