Mesdames, messieurs les sénateurs, si je me permets, à ce point de votre discussion, de prendre la parole, c’est parce que, depuis que le débat s’est engagé, j’ai entendu à plusieurs reprises – et à l’instant encore – un certain nombre d’orateurs dirent que le Gouvernement manifesterait quelque lenteur pour la mise en œuvre de la réforme constitutionnelle votée au mois de juillet 2008.