Monsieur le président, messieurs les rapporteurs, mesdames, messieurs les sénateurs, je vais m'efforcer de répondre à certaines de vos questions et, plus globalement, à l'esprit sinon à la lettre de vos interventions.
Je tiens d'abord à remercier les orateurs de la richesse, de l'ouverture, de la franchise de leurs propos. Chacun comprendra que je fasse preuve d'une égale franchise dans ma réponse.
Nous sommes en deuxième lecture et je constate que le projet de loi relatif au développement des territoires ruraux présenté par le Gouvernement continue à nourrir les passions. Si nous ne sommes pas tous des élus du monde rural, nous sommes tous attachés à la ruralité, à son avenir. Nous partageons cette passion et notre débat la fait transparaître.
Plusieurs d'entre vous ont souligné tout ce que ce projet de loi apportera au développement des territoires ruraux ; je leur en sais évidemment gré.
Mais ma gratitude va également à celles et ceux qui ont émis des critiques. D'abord, parce que certaines critiques sont recevables, mais aussi parce que les critiques sont parfois contradictoires, ce qui permet de montrer qu'on ne peut tout et son contraire dans un texte de loi !
De ce point de vue, la ligne choisie par le Gouvernement est équilibrée, ce que nous nous attacherons à mettre en évidence à l'occasion de cette seconde lecture.
Mes remerciements vont tout particulièrement à Georges Mouly, qui a parlé d'une politique porteuse d'espoir, à Bruno Sido, qui a rappelé que le Gouvernement était animé, là aussi, d'une volonté politique forte, à Philippe Leroy, ...