Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, mes remarques iront à peu près dans le même sens que celles qui viennent d'être formulées par ma collègue Josiane Mathon-Poinat. En effet, compte tenu de sa portée générale, ce texte méritait mieux.
Nous l'avons tous constaté, la conjoncture dans laquelle il s'inscrit est quelque peu fiévreuse : c'est la fin de session pour nous, c'est la fin de mandat pour les autres, c'est la sortie de Gouvernement pour quelques-uns ; finalement, c'est ce qui a conduit le Gouvernement à déclarer l'urgence et c'est ce qui nous a contraints à travailler dans la précipitation. Or, cela a déjà été démontré, mieux vaut prendre son temps et aller au fond des choses.
Par conséquent, à partir du moment où une telle méthode a été retenue, il ne faut pas nous étonner d'en être parfois arrivés, ces derniers temps, à un véritable cafouillage :...