Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, à la fin de ce marathon législatif, je voudrais à mon tour féliciter le président de la commission des affaires sociales, Nicolas About, le rapporteur au fond, Alain Gournac, ainsi que les rapporteurs pour avis, Philippe Dallier, Philippe Richert, Pierre André et Jean-René Lecerf. Je tiens à les remercier de leur disponibilité et du travail considérable qu'ils ont accomplis avec leurs collaborateurs des commissions.
J'aimerais également remercier MM. les ministres, et particulièrement Gérard Larcher, qui a été très souvent présent : ils ont été parfaitement à l'écoute du Sénat.
Mes chers collègues, il aura fallu que la France connaisse une situation insurrectionnelle pour que l'on prenne véritablement conscience des graves situations d'inégalité, d'exclusion et de frustration qui minent notre territoire.
Le désordre et la violence ont révélé ce que nous devinions sans accepter de l'identifier. Il importait donc d'essayer de remédier à ce grave état de fait.
Le Gouvernement a choisi d'encourager la mobilité, la diversité et l'activité. C'est ce que le projet de loi tend à promouvoir : corriger autant que faire se peut les inégalités, garantir le fondement de notre pacte républicain et renforcer la cohésion sociale.
Je comprends et je partage le souci du Gouvernement de responsabiliser les parents. Il est absolument nécessaire d'aider les familles, toutes les familles, à retrouver une certaine autorité sur leurs enfants.
La suppression éventuelle des allocations familiales fait partie de la panoplie des mesures qui peuvent inciter à une meilleure prise de responsabilité. Toutefois, il ne faudrait pas, monsieur le ministre, que cette mesure vienne fragiliser davantage encore des familles qui sont déjà en grande difficulté. Cela irait vraiment à l'encontre du but recherché.