Tout d’abord, je remercie très sincèrement Mme Dini, présidente de la commission des affaires sociales, et Alain Milon, rapporteur de ce texte, qui nous ont permis d’avoir un débat de très haute qualité. Cela ne me surprend guère, car la commission des affaires sociales nous avait déjà offert cette possibilité lors de l’examen du texte sur l’assistance médicalisée pour mourir. Mme Debré a rappelé tout à l’heure, comme M. le ministre l’avait fait, combien ce débat avait été marquant. Preuve est donc faite que, dans cet hémicycle, quand on s’écoute, qu’on se respecte – ce qui est, bien sûr, souvent le cas – et qu’on a la volonté d’avancer ensemble, on peut faire de grands pas.