Quant à votre dernière proposition consistant à attribuer une suppléante au conseiller général en subordonnant son élection à la mort du titulaire, je la qualifierais de « calamiteuse », voire de « morbide ». Mais je n'en dirai pas plus.
Ce qui me choque profondément dans notre débat, c'est que votre projet de loi ne contient aucune proposition concernant notre assemblée. Logiquement, cela aurait pourtant dû être le cas.
D'abord, ce projet de loi s'inspire de quatorze propositions de loi sur l'initiative de sénateurs.
Ensuite, il fait suite à un long travail de la délégation aux droits des femmes.
En outre, ce projet de loi vient au Sénat en première lecture, même si c'est la règle, je le sais.
Enfin, la plupart d'entre vous, mesdames les sénatrices de la majorité, siégez sur ces travées grâce à la loi du 6 juin 2000.