Les ONG voient leurs crédits augmenter, mais elles s'inquiètent pour l'avenir compte tenu du montant très faible des autorisations d'engagement. Que leur répondez-vous sur ce point, madame la ministre ?
Cette question m'amène à m'élever contre le mensonge statistique auquel la France recourt, avec les autres pays de l'OCDE, pour gonfler artificiellement le montant et la progression de son APD. Les dettes qu'on annule actuellement, dont celles qui sont dues à la COFACE, n'auraient de toute façon pas été payées.
Si les allégements des dettes irakienne, nigériane et autres étaient honnêtement comptabilisés à 10 % de leur valeur nominale, car c'est ce qu'elles valent, quel montant d'aide publique au développement afficherions-nous ?