Monsieur le doyen, au nom de M. le président du Sénat et de l’ensemble de mes collègues, je vous souhaite une très cordiale bienvenue dans notre hémicycle.
Avant de vous donner la parole, vous comprendrez que le Sénat salue la mémoire de Philippe Séguin.
En cet instant, je reprendrai les propos tenus par M. Gérard Larcher lui-même le 7 janvier dernier : Philippe Séguin « avait donné à la Cour des comptes une dimension inédite. Son exigence et son indépendance, qualités unanimement reconnues, faisaient de lui une personnalité respectée. Sa fougue et sa passion vont nous manquer. Avec lui, disparaît un grand serviteur de l’État, un républicain imprégné de valeurs de résistance et de respect ».
Monsieur le doyen, vous pouvez en porter témoignage, le travail qu’il a accompli tout au long de sa première présidence a permis de renouveler profondément votre institution et de donner un rayonnement inédit à vos travaux, dont le Sénat sait apprécier la très grande qualité.
Nous sommes d’autant plus attentifs au rôle joué par la Cour des comptes que la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a consacré dans notre Constitution votre mission d’assistance au Parlement.
Cette mission d’assistance s’illustre notamment à travers les demandes que nous pouvons formuler dans le cadre de nos fonctions de contrôle de l’action du Gouvernement et d’évaluation des politiques publiques, qui forment, avec la fonction législative, notre « cœur de métier » comme aime à le dire le président Larcher.
Par-delà le rituel institutionnel, votre présence parmi nous aujourd’hui à l’occasion de la remise solennelle du rapport annuel de la Cour des comptes symbolise l’excellence de nos relations et le précieux concours que vous pouvez apporter au Sénat, notamment à notre commission des finances et à notre commission des affaires sociales. Je donnerai tout à l’heure la parole à M. le président de la commission des finances et à Mme la présidente de la commission des affaires sociales, qui nous le confirmeront.
Pour l’heure, c’est avec grand intérêt et grande attention que le Sénat va prendre connaissance du rapport annuel de la Cour des comptes.
Monsieur le doyen, vous avez la parole.