M. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication. Monsieur le sénateur, les mouvements capitalistiques qu’a déjà connus la presse et qu’elle connaîtra de nouveau dans les prochains mois sont indispensables à la survie d’un secteur fragilisé tant par la révolution numérique que par la crise. En France, cette consolidation se fait dans le respect du pluralisme des courants de pensées et d’opinion, fondement de notre démocratie et objectif de valeur constitutionnelle.