J’en viens maintenant à la biomasse et à l’éthanol. Qu’un pays comme le Brésil, d’une superficie de quelque 8, 5 millions de kilomètres carrés, se permette de consacrer plusieurs centaines de milliers d’hectares à la culture de plantes céréalières pour produire de l’éthanol, soit ! En revanche, si un pays comme la France se lance massivement dans les cultures pour l’éthanol, ce sera au détriment de productions agricoles destinées à l’alimentation.
J’aurai pu faire la même observation en ce qui concerne la création de champs photovoltaïques. Comment en vouloir à un viticulteur du Languedoc ou du Roussillon, qui a un rendement de 300 euros à l’hectare, de déclasser ses vignes et d’accepter l’installation de panneaux photovoltaïques sur son sol, avec la promesse de gagner 3 000 euros ?