Je souhaiterais simplement faire quelques remarques.
Oui, messieurs les ministres, chers collègues, j’ai voté la retraite à 60 ans, et je suis fier de l’avoir fait car elle répondait – et elle répond toujours – à une exigence de justice sociale. Si vous la remettez en cause aujourd’hui, ce n’est pas seulement pour des raisons de financement. Non ! C’est aussi par idéologie. Reconnaissez-le : chaque fois que la gauche a été à l’origine d’une conquête sociale, il vous a fallu la remettre en cause ou tenter de le faire, par un moyen ou par un autre. C’est donc une revanche sociale que vous cherchez aujourd’hui à prendre !