Précisément, le problème du chlordécone n’est pas uniquement d’ordre financier. C’est la raison pour laquelle une réponse seulement financière ne permettra pas de le résoudre.
Le Gouvernement a mis en place un plan chlordécone comprenant une série d’actions et d’aides spécifiques. Par conséquent, même si je comprends l’objectif de M. Gillot, mieux vaut, selon moi, s’en tenir au plan qui a déjà été mis en place et dont les effets seront plus massifs, plutôt que d’essayer d’apporter une réponse au problème du chlordécone par un dispositif d’exonérations qui pourrait servir de prétexte pour affaiblir le plan prévu.
Ma vision est peut-être quelque peu négative, mais ce sont des choses qui peuvent toujours arriver. La tentative pour résoudre le problème du chlordécone ne me semble donc pas bien ciblée.
Cela dit, je suis bien Évidemment prêt, si M. Gillot et les élus des départements concernés le souhaitent, à chercher, avec les ministres en charge du plan chlordécone, comment accroître les efforts de l’État.
En conclusion, je crains que ces amendements ne soient pas forcément la meilleure réponse à apporter à ce problème qui est réel, certains pouvant se servir de ces dispositions pour faire encore moins à l’avenir, ce qui n’est pas souhaitable ; en tout cas, ce n’est l’objectif ni du Gouvernement ni, je le pense, des élus porteurs de ces amendements.