Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, chacun de vous s’exprime avec beaucoup de conviction ; vous êtes évidemment libres de le faire, surtout dans un débat aussi important.
Cependant, le Gouvernement a lui aussi un certain nombre de convictions, comme la majorité ; M. Fourcade l’a rappelé tout à l’heure.
Lorsque Pierre Mauroy est intervenu il y a quelques instants, c’était un moment d’émotion pour tous dans l’hémicycle. En effet, M. Mauroy a été Premier ministre et, même si l’on ne partage pas ses idées, on a évidemment beaucoup de respect pour l’homme.
C’était un moment d’émotion, mais aussi de nostalgie ; or ce dernier sentiment n’est probablement pas le meilleur pour gouverner un pays, …