Intervention de Bernard Piras

Réunion du 25 janvier 2005 à 22h00
Développement des territoires ruraux — Article 41

Photo de Bernard PirasBernard Piras :

J'attire simplement l'attention de nos collègues sur le fait que ce débat a déjà eu lieu en première lecture, avec le soutien de notre ancien collègue Max Marest, alors sénateur de l'Essonne, et nous avions alors obtenu la quasi-unanimité dans cette assemblée.

Sans être trop critique, j'estime que le lobby des vétérinaires et des pharmaciens exagère un peu quand il met en avant la pharmacovigilance pour revendiquer la « technicité » de ses professions : cela me semble quelque peu exagéré. La pharmacologie est totalement dissociée de l'acte de vente ; elle opère en amont, et rien ne permet au vétérinaire d'affirmer que la libre vente au détail des antiparasitaires peut être un obstacle à la pharmacovigilance. Il faut être sérieux !

Par ailleurs, en cas d'adoption du texte en l'état, nous serions le seul pays en Europe à appliquer cette disposition. Il y aurait là quelque anomalie.

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