C'est le cas notamment du programme de lutte contre les hépatites, dont la dotation reste très en deçà des besoins de prévention et de dépistage pour des infections qui touchent déjà 650 000 personnes dans notre pays et sont la cause de plusieurs milliers de décès chaque année. Les maladies rares, bucco-dentaires et cardio-vasculaires font également les frais de ce choix.
La tentation est donc forte, pour atteindre les objectifs fixés par ces plans, de faire peser majoritairement leur financement sur l'assurance maladie. C'est, une fois de plus, l'option qui a été choisie. Nous déplorons le manque de transparence à ce sujet.