Intervention de Bernard Murat

Réunion du 8 décembre 2006 à 10h45
Loi de finances pour 2007 — Santé

Photo de Bernard MuratBernard Murat :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, le projet de loi de finances pour 2007 confirme la priorité budgétaire et politique accordée par le Gouvernement au secteur de la santé ; en témoigne l'augmentation de près de 8 % des crédits de la mission « Santé » que nous examinons ce matin.

Compte tenu des contraintes qui pèsent sur le budget de l'État, le choix du Gouvernement de maintenir son effort financier n'avait rien d'évident ; il démontre ainsi que la santé est bien l'une de ses priorités.

Considérant le temps qui m'est imparti, je me contenterai, ce matin, d'aborder deux points du programme « Santé publique et prévention », programme qui, au sein de cette mission, concentre plus de 76 % des moyens alloués. Il se trouve d'ailleurs fortement renforcé cette année, prenant en compte les priorités de santé publique définies par le Président de la République.

En effet, les efforts en 2007 porteront essentiellement sur le financement de la troisième phase du plan cancer.

Vous comprendrez, mes chers collègues, qu'il me soit difficile d'accepter les propos que j'ai entendus ce matin tendant à opposer les budgets pour le cancer à ceux qui sont consacrés aux autres maladies. À l'évidence, le cancer n'est pas la seule maladie contre laquelle la santé publique doit lutter, mais il est clair aussi que, pour tous les malades du cancer et leurs familles, il n'est pas acceptable de marchander l'action prépondérante du Gouvernement dans ce domaine.

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