Monsieur le président, monsieur le ministre d'Etat, monsieur le secrétaire d'Etat, mes chers collègues, nous entamons aujourd'hui, pour près de quatre semaines, notre marathon budgétaire.
C'est une dernière, puisque plus jamais, par la suite, nous ne voterons la loi de finances selon les règles fixées dans l'ordonnance de 1959. Je ne doute pas que notre nouvelle constitution financière nous donnera la possibilité de mener l'année prochaine un débat encore plus clair et plus intelligible.
Mais, avant d'aborder le fond de la discussion budgétaire, permettez-moi de féliciter notre rapporteur général, Philippe Marini, ...