J'en viens enfin à la dette.
Sur ce point, je me passerai de commentaires, tant les chiffres parlent d'eux-mêmes : plus de 60 % du PIB en 2003, 64, 8 % en 2004, 65 % en 2005, soit six points de plus qu'en 2002. La programmation pluriannuelle prévoit que, même avec une croissance de 2, 5 % et une inflation limitée à 1, 5 %, la dette resterait à 63, 6 % en 2007 et à 62 % en 2008. C'est vous qui l'écrivez, ce n'est pas moi !
Dans le domaine des finances publiques, vous n'avez donc pas matière à vous réjouir, pas plus que les Français, malheureusement !
Votre budget est sans souffle, sans ambition, mais, plus grave encore, il ne prépare en rien l'avenir. Au contraire, il le rend plus sombre et plus difficile pour la France et pour les Français.