Aussi, monsieur le ministre, je vous demande de bien vouloir être particulièrement attentif à ce vrai et grave problème en mettant en oeuvre tout ce qui est en votre pouvoir pour réduire les frais à la charge des parents dans les établissements de l'étranger.
J'en arrive au quatrième et dernier point que je veux aborder.
J'insiste, tout d'abord, sur l'intérêt, pour les enseignants, de valoriser leur acquis au sein des sections européennes et internationales de nos lycées en région au moment de leur retour de l'étranger et de faciliter leurs conditions de détachement afin de leur permettre, dans tous les cas, d'exercer leurs talents à l'étranger sans interrompre leur carrière pour ce qui concerne tant la constitution de leur retraite que leur avancement.
Je veux aussi souligner la nécessité de toujours renforcer les liens entre nos établissements de l'étranger et les académies partenaires, autant pour la formation continue des enseignants que pour l'orientation des élèves.
Monsieur le ministre, je ne vous ai pas parlé de l'Europe, où un intéressant défi nous est posé ; il paraît possible de créer, dans les lycées de certaines villes qui accueillent de nouvelles agences européennes, des sections européennes qui délivreraient un bac européen aux enfants des fonctionnaires de ces agences. Là aussi, un processus a été enclenché.
La clairvoyance et la bonne volonté sont désormais présentes et, grâce à votre appui, j'ai toutes les raisons de penser que la France, trop longtemps malthusienne dans ce domaine, saura désormais de mieux en mieux tirer tout le parti de cette chance exceptionnelle que représente la grande demande d'enseignement français dans le monde.
C'est en formulant ce voeu qu'avec mes collègues du groupe UMP je voterai résolument les crédits de la mission « Enseignement scolaire ».