Intervention de Hélène Luc

Réunion du 1er décembre 2005 à 21h30
Loi de finances pour 2006 — Enseignement scolaire

Photo de Hélène LucHélène Luc :

Tout à l'heure je m'apprêtais, mais je n'en ai pas eu le temps, à vous parler de la médecine scolaire, notamment dans le département du Val-de-Marne. Il est bien évident, monsieur Blanc, que je pourrais souscrire aux propos que vous avez prononcés à très juste raison. Vous voyez que nous sommes quand même d'accord sur le constat !

Je tiens cependant à dire combien cette façon de discuter du budget est perverse. En effet, que faut-il faire ? Il faut transférer de l'argent de l'enseignement scolaire à la médecine scolaire. Cela, je ne peux l'accepter.

Comment va faire le ministre pour mener à bien ses projets ? S'il prélève des crédits sur l'enseignement scolaire pour les affecter à la médecine scolaire, les élèves protesteront et ils auront raison, mais s'il ne le fait pas, ce sont les médecins scolaires qui s'insurgeront, dès lors que le Président de la République ainsi que le ministre de la santé ont déclaré qu'il fallait accorder une grande importance à la santé des élèves, notamment à la dentition des enfants.

Que faut-il faire ? Comment procéder ? Une fois de plus, je le répète : les crédits du budget de l'éducation nationale sont loin d'être suffisants.

En outre, je ne peux que répéter à M. le président de la commission des finances que notre façon de travailler ne permet pas de changer la nature des dépenses. Ainsi, je souhaitais le proposer concernant certains crédits du budget de la défense, affectés au nucléaire. Il se trouve que je n'en ai plus la possibilité : voilà où nous conduit la discussion du budget selon cette nouvelle méthode de la LOLF.

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