En effet !
L’institution des suppléants a profondément modifié les choses, et c’est un acquis de la Ve République. Je ne voudrais pas que la disposition que sans doute nous adopterons porte atteinte à cet acquis.
Or je crains précisément qu’il n’en aille ainsi, la nature humaine et les raisons politiques étant ce qu’elles sont, le calcul des intérêts particuliers n’étant pas forcément plus absent des esprits aujourd’hui qu’hier ! C’est la raison pour laquelle je ne suis pas favorable à cette disposition de l’article 10.
La IVe République, nous en sommes sortis, Dieu merci !