Il n’y a pas de changement de majorité considérable qui soit intervenu entre le moment où ils ont été nommés au Gouvernement et celui où ils le quittent.
C’est pourquoi ce retour au Parlement ne me paraît ni catastrophique ni fondamentalement contraire à l’esprit de la Ve République, même si nous revenons à une certaine forme de régime parlementaire.
En réalité, et nous le verrons au fur et à mesure de l’avancement de nos travaux, toute cette réforme est sous-tendue par l’idée de nous préparer au régime présidentiel. Tel sera un jour le véritable débat qui sera posé dans ce pays. Les dispositions qui nous sont présentées contiennent les germes d’une évolution vers ce régime. Je n’en dis pas plus pour le moment.
En tout état de cause, j’attends que nous soient précisés un certain nombre de points avant de me prononcer définitivement sur cette réforme.