C'est une bonne chose que M. Copé reprenne ces deux amendements. Ils constituent un des éléments d'un ensemble plus vaste.
Le Beaujolais et le Bordelais connaissent une crise viticole. Les viticulteurs de ces régions doivent procéder à des arrachages, ce qui est toujours un acte très grave et douloureux.
Ces opérations sont financées par l'Union européenne, ainsi que par la profession. Il est demandé à l'État d'apporter sa garantie aux professionnels qui s'engagent dans cette voie. En outre, les collectivités territoriales sont également sollicitées pour des sommes très importantes. Ainsi le département du Rhône apportera-t-il une contribution de 10, 5 millions d'euros, soit un peu plus de trois points et demi d'impôts.
Il est bon que le Gouvernement prenne cette affaire en main, car il montre ainsi l'intérêt qu'il lui porte. Ensuite, chacun, à la place qui est la sienne, aura à coeur de faire en sorte que cette opération soit conduite dans de bonnes conditions.