Monsieur Sueur, je ne vous ai pas interrompu et j’aimerais que vous me laissiez terminer mon propos : ce serait une nouveauté appréciable…
L’augmentation des crédits du ministère de la justice, dans le contexte actuel de nos finances publiques, témoigne à elle seule de la reconnaissance d’un retard important en la matière et d’une demande forte de la part de nos concitoyens ; elle tient compte également de l’entrée en vigueur de la loi pénitentiaire et de la future réforme de la garde à vue, qui entraîneront des dépenses supplémentaires.
J’en profite pour répondre à Mme Klès, qui n’a pas mâché ses mots, que le retard des crédits du ministère de la justice ne date pas d’aujourd’hui…