Nous n’augmenterons pas l’impôt sur le revenu, hormis le relèvement de la tranche supérieure du barème, qui permettra de financer pour partie la réforme des retraites, ni l’impôt sur les sociétés, ni la TVA, au contraire de l’Espagne, du Portugal ou de la Grande-Bretagne. Dans ce dernier pays, une hausse importante des prélèvements obligatoires s’accompagnera d’une réduction spectaculaire des dépenses publiques, les crédits de certains ministères devant baisser de 30 % à 40 % et de 500 000 à 600 000 postes de fonctionnaire étant voués à disparaître dans les quatre années à venir. Le plan français vise d’abord et avant tout à agir sur la dépense et écarte la piste d’une augmentation des impôts.
Nous avons ensuite souhaité que les surplus de recettes constatés en cours d’année soient affectés à la réduction du déficit public. Je pense, monsieur le président de la commission des finances, que vous serez sensible à cette démarche !