Il n’est pas question, pour nous, de revenir sur la prise en charge à 100 % des malades atteints d’affections de longue durée, tant pour les traitements qui sont le cœur de cible de la maladie que pour les produits indûment appelés « produits de confort », car ils constituent un accompagnement absolument indispensable pour traiter les effets indésirables liés à des traitements particulièrement lourds.
Deuxièmement, nous sommes attachés au principe d’équité. Il n’est évidemment pas normal, comme l’a fait apparaître la dernière réunion de la commission des comptes de la sécurité sociale, de constater que les comptes de l’assurance maladie vont de nouveau connaître, en 2008, un dérapage, un déficit de 4, 1 milliards d’euros, car cela revient à faire payer nos dépenses de santé à nos enfants et à nos petits-enfants.