Nous voulons également mieux répartir la valeur ajoutée entre les filières : c’est l’objet du renforcement de l’Observatoire des prix et des marges.
Nous voulons permettre aux agriculteurs de sécuriser leurs revenus : c’est l’objet du renforcement des dispositifs assurantiels.
Nous voulons mettre un terme à la disparition des terres agricoles. La France perd l’équivalent d’un département en terres agricoles tous les dix ans : c’est inacceptable ! Des dispositions pour stopper ce phénomène sont aussi prévues dans le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.
Ce texte sera donc un rendez-vous essentiel pour l’agriculture française.
Monsieur le sénateur, vous avez également évoqué la question des normes environnementales, qui, je le sais, préoccupe les agriculteurs français. J’ai proposé à Jean-Louis Borloo et à Chantal Jouanno de travailler, dans le cadre du Grenelle, sur une nouvelle méthode, qui soit plus compréhensible, plus accessible et plus supportable pour nos agriculteurs. Celle-ci reposerait sur deux principes : pas de nouvelle norme environnementale sans étude d’impact économique approfondie sur toutes les exploitations agricoles françaises