Intervention de Jean-Vincent Placé

Réunion du 1er décembre 2011 à 15h00
Loi de finances pour 2012 — Sécurité

Photo de Jean-Vincent PlacéJean-Vincent Placé, rapporteur spécial :

J’en conviens, ma chère collègue, ce constat n’est guère étonnant.

En tant que rapporteur spécial, je dois souligner que les conséquences de la RGPP inquiètent tous des membres de la commission, quelles que soient les travées sur lesquelles ils siègent.

Globalement, le projet de loi de finances pour 2012 consacre 9, 276 milliards d’euros d’autorisations d’engagement et 9, 21 milliards d’euros de crédits de paiement à la police nationale. Ces chiffres ne doivent cependant pas masquer la baisse de 2, 3 % que subissent les dépenses de fonctionnement.

Le programme « Gendarmerie nationale », quant à lui, comporte 7, 914 milliards d’euros d’autorisations d’engagement et 7, 875 milliards d’euros de crédits de paiement. Néanmoins, je souligne que le Gouvernement a choisi de « sanctuariser » les dépenses de fonctionnement courant au détriment des investissements, pourtant indispensables.

Mes chers collègues, nous avons donc tout lieu d’estimer qu’un seuil a été atteint, au-delà duquel le potentiel opérationnel de la police et de la gendarmerie court un risque réel.

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